Deux constats seulement concernant l’allocution du président intérimaire de la République Démocratique du Congo.
S’agissant de la MONUSCO, il est évident que le régime kabiliste souhaite le départ du contingent onusien pour mieux déstabiliser l’Est du pays. Cela lui permettra de décréter l’état d’urgence et de rester président à vie.
Pour ce qui est des élections, un secret pour personne, les promesses du président intérimaire équivalent à la mauvaise foi et à la volonté de se maintenir illégalement au pouvoir. J’en veux pour preuve son souhait d’organiser un référendum dont les résultats seront falsifiés en vue de la pérennité du régime impopulaire en place à Kinshasa. Faut-il croire que la RDC manque des moyens financiers pour l’organisation du scrutin présidentiel mais en dispose pour un référendum devant régulariser l’aspect provisoire de la présidence de la République ?
Au regard de ses deux constats, il est évident que le peuple congolais doit à tout prix éviter la mobutisation du système politique. Dans cette optique, s’impose une transition sans le président intérimaire de la République Démocratique du Congo. Une processus transitoire, sans Joseph Kabila, est plus que jamais indispensable en vue des élections crédibles et transparentes, ainsi que de la pacification du pays de nos ancêtres.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice -Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO)
Fait à Paris, le 24 septembre 2017
S’agissant de la MONUSCO, il est évident que le régime kabiliste souhaite le départ du contingent onusien pour mieux déstabiliser l’Est du pays. Cela lui permettra de décréter l’état d’urgence et de rester président à vie.
Pour ce qui est des élections, un secret pour personne, les promesses du président intérimaire équivalent à la mauvaise foi et à la volonté de se maintenir illégalement au pouvoir. J’en veux pour preuve son souhait d’organiser un référendum dont les résultats seront falsifiés en vue de la pérennité du régime impopulaire en place à Kinshasa. Faut-il croire que la RDC manque des moyens financiers pour l’organisation du scrutin présidentiel mais en dispose pour un référendum devant régulariser l’aspect provisoire de la présidence de la République ?
Au regard de ses deux constats, il est évident que le peuple congolais doit à tout prix éviter la mobutisation du système politique. Dans cette optique, s’impose une transition sans le président intérimaire de la République Démocratique du Congo. Une processus transitoire, sans Joseph Kabila, est plus que jamais indispensable en vue des élections crédibles et transparentes, ainsi que de la pacification du pays de nos ancêtres.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice -Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO)
Fait à Paris, le 24 septembre 2017